• Bien qu’il ait été déclaré d’utilité publique en 2016 par décret en Conseil d’État, le projet de la nouvelle ligne TGV Bordeaux-Toulouse peinait à démarrer. En effet, de nombreuses personnes s’il serait un jour effectivement mené à terme. Or, récemment, ce projet a connu un véritable coup d’accélérateur. Revenons sur ce qui s’est passé.

    Rappel du projet

    Commençons par rappeler les grandes lignes de ce projet de nouvelle ligne TGV Bordeaux-Toulouse.

    Cette ligne, d’une longueur de 222 km a pour but premier de rattacher la ville rose au réseau national à grande vitesse. La liaison entre l’Atlantique à la Méditerranée en sera grandement facilitée. Cette nouvelle ligne partagera également 55 km en commun avec la ligne Bordeaux-Espagne.

    Si ce projet a été déclaré d’utilité publique c’est qu’il répond à un véritable besoin. En effet, la mise en place de cette nouvelle ligne permettra de desservir plus fréquemment, et plus rapidement, les différents lieux de vie, d’emploi et d’activité présents dans la vallée de la Garonne.  Cela passera notamment par la création de deux nouvelles gares ferroviaires : une à Montauban, et une autre à Agen.

    De plus, la création de la ligne Bordeaux-Toulouse va aussi permettre de booster le réseau de transports quotidien dans les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Poussées par l’arrivée de ce nouveau trafic ferroviaire, ces régions vont chercher à renforcer leur système de transport régional (TER). Ainsi, cela libérera de la capacité sur la ligne actuelle.

    Voici quelques chiffres importants de ce projet :

                - 1h20 : temps de trajet entre Bordeaux et Toulouse.

                - 3h10 : meilleur temps de trajet entre Paris et Toulouse (contre 4h actuellement).

                - 320 km/h : vitesse maximale.

    En quoi consiste cette accélération du projet ?

    Beaucoup de personnes s’inquiétaient de ne pas voir ce projet aboutir. Or, une nouvelle déclaration du premier ministre Jean Castex a mis fin aux doutes.

    En effet, ce dernier a annoncé que l’État allait participer au financement du projet pour un montant de 4,1 milliards d’euros.  C’est par le biais d’une lettre envoyée le 27 avril au maire Les Républicains de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et à la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, que le premier ministre a fait cette déclaration.

    Cette annonce vient en réponse à un communiqué qu’ils avaient fait paraître la semaine précédente pour dénoncer une « France à deux vitesses », après que l’État a annoncé qu’il participerait à hauteur de 1.38 milliards d’euros au projet de la ligne nouvelle à grande vitesse (LGV) Marseille-Nice. 

    Cette accélération du projet va également pouvoir se faire grâce à une décision de justice facilitant les travaux. Le 23 avril, le Conseil d’État a débouté les demandes faites par des associations qui s’opposaient à ce projet. Elles demandaient l’annulation de la déclaration d’utilité publique de cette nouvelle ligne.

    Face à cette nouvelle accélération, les travaux pour le projet de nouvelle ligne TGV Bordeaux-Toulouse devrait débuter en 2024. S’il n’y a pas de retard, la ligne devrait être mise en service en 2030.

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