Ce projet qui à ce jour, avec celui du Grand Paris, est le plus grand programme d’infrastructure de transports urbains en France, représente un budget de 2,7 milliards d’euros. Des travaux de préparation ont débuté en 2020 avec la déviation des réseaux de gaz, d’électricité, d’eau et de télécommunication. Sa mise en service définitive est quant à elle prévue pour 2028. Même si la crise du coronavirus a repoussé le début réel des travaux de 2020 à 2022, le programme de réalisation préalablement annoncé devrait cependant être respecté.
Le Toulouse Aerospace Express (TAE), de son nom, sera un métro automatique, plus grand et plus rapide que les deux autres lignes déjà existantes dans la ville.
Son tracé forme une diagonale de 27 km qui irrigue la métropole d'Est en Ouest de Colomiers à Labège La Cadène. Desservant 21 stations, elle passera par le futur quartier Toulouse Euro Sud-Ouest, les usines Airbus qui emploient à elles seules 21 000 salariés, la gare TGV Matabiau et l'aéroport international, le quartier Montaudran et aussi le centre commercial de Labège.
De plus, elle relira les pôles économiques de l'aéronautique, de l'espace et de la recherche. Ainsi, des entreprises leader de l’industrie spatiale seront connectées à cette nouvelle ligne. On compte parmi celles-ci Safran, Thalès, Daher-Socata, ATR ou encore Airbus Defence and Space.
Cette nouvelle ligne fera donc le lien entre le 1er bassin d’emploi industriel en France et la 1ère zone d’emploi aéronautique au monde.
Elle offrira également 5 correspondances avec les lignes de métro A et B et le tramway ainsi que 4 parcs-relais.
La Toulouse Aerospace Express a pour objectif de fluidifier la circulation dans l’agglomération, 90 000 voitures en moins selon la mairie de Toulouse, et d’améliorer la desserte des principaux pôles d’emplois toulousains. Cette nouvelle ligne de métro s’inscrit dans une stratégie de développement de l’agglomération toulousaine en favorisant la cohérence entre l’urbanisme et la mobilité.
Cette nouvelle ligne va en effet permettre de créer une connexion entre les différents territoires, c’est un véritable souhait de mutation urbaine.
La ville rose de son surnom, déjà très attractive, pourra ainsi mieux créer de nouveaux quartiers en contrôlant son étalement urbain et confirmer son statut de zone d’activité économique sur le territoire national. Cette redynamisation du territoire est également un moyen d’attirer de nouveaux habitants dans la ville de Toulouse.
Au total, ce nouveau tracé permettra de desservir quotidiennement plus de 200 000 emplois et son nombre de voyageurs par jour est estimé à 220 000.
De ce fait, le territoire toulousain va connaître une profonde transformation grâce à ce projet d’envergure tant au niveau de l’urbanisme que des transports ce qui pourra considérablement impacter son attractivité dans les prochaines années.
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